PartagerAperçu de la Conférence sur la gestion durable des technologies du froid dans les secteurs de la marine et de la pêche en mer
Gestion durable des technologies du froid dans les secteurs de la marine et de la pêche en mer
Conférence co-organisée avec le PNUE, l’ASHRAE, l’ONUDI et l’IIF
Aperçu de la Conférence sur la gestion durable des technologies du froid dans les secteurs de la marine et de la pêche en mer
En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), l’American Society of Heating, Refrigeration and Air Conditioning (ASHRAE) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), l’Institut International du Froid (IIF) a organisé à Bangkok (Thaïlande) en avril 2017, une conférence sur La gestion durable des technologies du froid dans la marine et la pêche en mer.
Unique en son genre, cette conférence, initiée par le PNUE, a confirmé le manque de données que nous avons sur ce secteur qui échappe partiellement à l’autorité des États et à leur suivi et la difficulté qu’ils ont à remplacer le R22, frigorigène largement dominant dans les systèmes actuels.
Des solutions de remplacement telles que l’ammoniac ou CO2 existent, mais elles impliquent des changements substantiels des installations. Ainsi, il semble que la solution la plus couramment adoptée pour remplacer cet Hydrochlorofluorocarbure (HCFC), qui doit disparaître d’ici à 2030 dans les pays en développement, consiste à le remplacer par des Hydrofluorocarbures (HFC) ayant un potentiel d’effet de serre semblable ou supérieur sans avoir pour autant une meilleure efficacité énergétique, voire pire.
La conférence a été l’occasion d’échanges animés et il a été difficile de s’accorder sur les conclusions pratiques à tirer en matière de stratégie d’élimination du R22. En revanche, il a été convenu de poursuivre les investigations pour mieux identifier les systèmes actuellement utilisés et les possibilités de remplacement.
Il sera nécessaire de stimuler les développements technologiques de systèmes relativement faciles à mettre en œuvre et peu coûteux, dans ce secteur encore mal appréhendé : une tâche utile et urgente pour poursuivre nos efforts en matière d’environnement, qui nous l’espérons, suscitera un intérêt nouveau pour les chercheurs et les industriels.
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