Communiqué présenté par Didier Coulomb, Directeur Général de l'IIF, à la MOP 28

Madame, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Délégués,

 

La diminution de l’utilisation des HFC dans le monde entier est une nécessité qu’aujourd’hui personne ne conteste plus. Qu’il y ait un accord ou pas ce soir, le mouvement est en route. Mais l’avantage d’un accord est que ce changement sera plus rapide, mieux organisé et donc favorable à tous et non seulement à quelques-uns mieux préparés-, moins coûteux, tant pour les pays que pour les entreprises, tant dans les pays en développement que dans les pays développés. Un accord est donc éminemment souhaitable.

 

Je voudrais ajouter ceci : cette action doit être le mieux possible coordonnée avec toutes les autres actions au niveau international comme aux niveaux nationaux, en matière d’énergie.

 

Le froid, y compris le conditionnement d’air, représente 17% de l’électricité mondiale. Il est présent partout, dans les immeubles, dans les véhicules et dans les usines. Toutes les actions relatives à l’énergie que tous vos pays mettront en place suite à l’accord de Paris, comprendront un volet sur le froid. Il faut donc que toutes ces actions soient bien coordonnées, que ce soit en matière d’incitation économique ou en matière de réglementation.

 

Les réglementations en matière de sécurité devront aussi évoluer pour faciliter, de manière responsable, l’utilisation de technologies à faible effet de serre.

 

Mesdames, Messieurs, le froid est indispensable à la vie humaine et son utilisation va continuer à croître considérablement dans les années à venir, en particulier dans les pays en développement. Mais il faut que ce soit un développement durable.

 

L’Institut International du Froid est un organisme intergouvernemental pleinement engagé dans cet objectif. Nous sommes à votre disposition pour vous aider.

 

Rejoignez-nous. Merci