Communiqué présenté par Didier Coulomb, Directeur Général de l'IIF, à la MOP 31
Communiqué présenté par le Directeur Général de l’Institut International du Froid (IIF) pendant la 31e Réunion des Parties au Protocole de Montréal (MOP-31) à Rome (4-8 novembre 2019).
Mesdames et Messieurs les Délégués,
Dernièrement, cette année au G7 et à l’ONU, le secteur du froid, qui inclut le conditionnement d’air, la cryogénie et les pompes à chaleur,a été, quasiment pour la première fois, à l’honneur. Citons M.Antonio Guterres :
« La mise en œuvre de l’amendement de Kigali sera à l’avant-plan de l’action pour le climat. Nous avons besoin que tous les pays élaborent des plans d’action nationaux pour le froid afin de garantir un froid efficace et durable et d’offrir des services essentiels à la survie, tels que des vaccins et des aliments sains, à tous. Nous appelons à des actions concrètes et renforcées de la part de l’industrie. Le leadership de grandes entreprises mondiales est essentiel pour concrétiser cette vision ».
C’est parfaitement en ligne avec le travail de l’IIFet nous nous félicitons de la déclaration de Rome en cours d’adoption. Le froid est effectivement essentiel pour la vie humaine et serade plus en plus utilisé, particulièrement dans les pays en développement, pour assurer la sécurité alimentaire et la santé. Ce développement doit être durableetil appartient à tous ici de mettre en place, avec notre appui, ces « plansd’action nationauxpour le froid ».
L’Institut International du Froid (IIF) a déjà engagé des actions en partenariat avec les agences et programmesde l’ONU, particulièrement l’ONU Environnement (PNUE), l’ONUDI et la FAO, ainsi qu’avec des entreprises,par exemple par l’intermédiaire du Global Food Cold Chain Council (GFCCC). Les travaux sont en cours. Ilscommencentpar une meilleure collecte de données,dans tous les payset nous comptons sur vous pour nous aider et ainsi avoir les moyens d’élaborer avec vous desstratégiesnationales et internationales.
Rappelons quelques chiffres :
- Selon nos estimations publiées cette année, le froid, toutesutilisationsconfondues, représente près de 20 % de l’électricité consommée dans le monde et ce chiffre est en constante augmentation,
- La consommation d’énergie représente près desdeux tiers del’impact du froid sur le changement climatique, les émissions directes de gaz fluorés représentant le tiers restant. Améliorer l’efficacité énergétique, supprimer les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et réduireles émissions etl’utilisation des Hydrofluorocarbures (HFC)doivent être menéssimultanément, dès maintenant.Le froidest nécessaire à la vie. Réduire les pertes alimentaires grâce aufroid peut représenter près du tiers de la solutionàl’accroissement des besoins alimentaires dans le monde. La santé publique doit s’améliorer grâce à l’action du froid sur les vaccins et médicaments, tout comme les aliments mais aussi grâce à l’action bénéfique d’unconditionnement d’air correctement maîtrisé.
Le froid est au cœur du développement durable de vos pays.
L’IIF est à votre disposition pour vous aiderà atteindre les objectifs de développement durable dans les procédés frigorifiques.
Merci.