COP22 : le rôle du froid dans les engagements contre le changement climatique

La Conférence des Parties sur le changement climatique (COP22) s’est réunie du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc). C’était notamment la première réunion (CMA 1) des Parties à l’Accord de Paris de décembre 2015 et elle avait pour but, après la ratification de cet accord, de préciser de nombreux éléments de mise en œuvre de cet accord.

COP22 : le rôle du froid dans les engagements contre le changement climatique



L'importance renforcée du domaine du froid à la COP22


La Conférence des Parties sur le changement climatique (COP22) s’est réunie du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc). C’était notamment la première réunion (CMA 1) des Parties à l’Accord de Paris de décembre 2015 et elle avait pour but, après la ratification de cet accord, de préciser de nombreux éléments de mise en œuvre de cet accord.

Malgré une assistance nombreuse et le sérieux des discussions, peu de progrès ont été réalisés. Il faudra certainement attendre les deux COP suivantes, qui se tiendront en 2017 à Bonn (Allemagne) sous présidence des Iles Fidji, puis en 2018 en Pologne sous présidence polonaise, pour aboutir à la mise en place des dispositifs pratiques.



Le continent Africain s'engage aux côtés de l'IIF


Cette COP a été marquée par un engagement des pays africains, très présents et actifs et, bien entendu, du Maroc en particulier.

L’Institut International du Froid (IIF) a tenu un stand afin de promouvoir ses actions (publications, conférences, ateliers, projets de recherche…) auprès de ses pays membres.


L’accord de Kigali (Rwanda) d’octobre 2016, doit en effet donner lieu à une remise en cause profonde des schémas d’évolution des équipements de froid, de conditionnement d’air et de pompes à chaleur dans le monde entier : les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) doivent disparaître d’ici 2030 et les hydrofluorocarbures (HFC) qui les remplaçaient généralement jusqu’ici, doivent voir leur utilisation très fortement réduite dans les trente prochaines années (voir le contenu de l’accord sur le site de l’IIF, www.iifiir.org). La mise en place de l’accord implique de nouveaux défis en matière de consommation d’énergie des équipements et de sécurité des installations.


Le Directeur Général de l’IIF, Didier Coulomb, a prononcé un communiqué sur ce sujet lors de la session de haut niveau qui s‘est tenue à la fin de la conférence (ci-contre).



L’IIF continuera à s’impliquer activement dans les COP suivantes : le réchauffement climatique est un enjeu majeur pour l’ensemble du secteur du froid. Des solutions à faible effet de serre, direct et indirect, existent dans la plupart des applications mais nécessitent un accompagnement scientifique, technique, financier et une expertise objective que l’IIF peut et doit fournir.



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