Et si on rafraîchissait les Parisiens avec l’eau de la Seine…
Suite à des discussions engagées entre le Snefcca (syndicat national des entreprises du froid, des équipements de cuisines professionnelles et du conditionnement de l’air) et la Mairie de Paris (France), le projet d’utiliser le réseau d’eau non potable pour rafraîchir les immeubles de Paris se concrétise.
Un réseau d’eau non potable de 1 700 km traverse le sous-sol de la capitale française en long et en large. Ce type de réseau, unique en Europe, représente une consommation de 200 000 m3 par jour et a été initialement conçu pour nettoyer les voieries et arroser les espaces verts.
Suite à des discussions engagées entre le Snefcca (syndicat national des entreprises du froid, des équipements de cuisines professionnelles et du conditionnement de l’air) et la mairie de Paris, le projet d’utiliser l’eau non potable pour rafraîchir les immeubles de Paris se concrétise.
Ce réseau sert d’ores et déjà à abaisser la température de trois sites : un centre médical du 9ème arrondissement, 11 000 m2 de bureaux dans le 16ème et, depuis l’été dernier, l’Hôtel de Ville de Paris.
La température moyenne de l’eau de ce réseau se situe autour de 13-14 °C, mais elle peut monter au-delà des 20 °C. Pas question donc de se passer d’équipements de production de froid et d’envisager un rafraîchissement 100% passif. Dans le centre médical, le réseau d’eau non potable est associé à une pompe à chaleur réversible. Dans l’immeuble tertiaire, l’énergie thermique de l’eau sert à faire fonctionner une machine frigorifique à absorption. Pour l’Hôtel de Ville, l’eau non potable alimente un équipement de production de froid.
Bien que ce projet de rafraîchissement à partir de l’eau de la Seine en soit au stade expérimental, il devrait poursuivre son développement. Un guide pratique édité par la Société des Eaux de Paris est disponible et donne les modalités à suivre pour un branchement d’eau non potable.
Source : Génie Climatique Magazine, septembre 2016 ; Revue pratique du froid et du conditionnement d’air, juillet 2016
Suite à des discussions engagées entre le Snefcca (syndicat national des entreprises du froid, des équipements de cuisines professionnelles et du conditionnement de l’air) et la mairie de Paris, le projet d’utiliser l’eau non potable pour rafraîchir les immeubles de Paris se concrétise.
Ce réseau sert d’ores et déjà à abaisser la température de trois sites : un centre médical du 9ème arrondissement, 11 000 m2 de bureaux dans le 16ème et, depuis l’été dernier, l’Hôtel de Ville de Paris.
La température moyenne de l’eau de ce réseau se situe autour de 13-14 °C, mais elle peut monter au-delà des 20 °C. Pas question donc de se passer d’équipements de production de froid et d’envisager un rafraîchissement 100% passif. Dans le centre médical, le réseau d’eau non potable est associé à une pompe à chaleur réversible. Dans l’immeuble tertiaire, l’énergie thermique de l’eau sert à faire fonctionner une machine frigorifique à absorption. Pour l’Hôtel de Ville, l’eau non potable alimente un équipement de production de froid.
Bien que ce projet de rafraîchissement à partir de l’eau de la Seine en soit au stade expérimental, il devrait poursuivre son développement. Un guide pratique édité par la Société des Eaux de Paris est disponible et donne les modalités à suivre pour un branchement d’eau non potable.
Source : Génie Climatique Magazine, septembre 2016 ; Revue pratique du froid et du conditionnement d’air, juillet 2016