France : Évaluation des émissions de fluides frigorigènes évitées entre 1993 et 2013
L’engagement et la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la filière « Réfrigération et Conditionnement d’air » ont permis d’éviter l’émission de 45 millions T Eq CO2.
À l’initiative de l’« Association des distributeurs, conditionneurs, récupérateurs et retraiteurs de réfrigérants » (ADC3R) et dans le cadre d’une convention de recherche, la Chaire économie du climat, en collaboration avec le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique), a cherché à produire une évaluation environnementale et économique des bénéfices de ces actions de récupération en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
D’un point de vue environnemental :
Après 22 ans de démarche volontaire et responsable visant à la réduction et à la maîtrise des émissions de Gaz à effet de Serre Fluorés (GESF), la filière « Réfrigération et Conditionnement d’air » présente le résultat de l’une des premières économies circulaires :
L’engagement et la mobilisation de l’ensemble des acteurs a permis d’éviter l’émission de 45 millions T Eq CO2.
Selon l’ADC3R, peu de filières peuvent se prévaloir d’une telle réussite et d’une efficacité écologique équivalente à une année d’émission du parc automobile français.
Cette approche innovante a permis la mise en œuvre de solutions durables dont un système de collecte, d’analyse, de recyclage et de régénération efficace au moyen d’actions adaptées tels que notamment la fourniture et la collecte d’emballages pour les acteurs de la chaîne ; le recyclage et la régénération permettant la réutilisation des GESF dans la même application (« économie circulaire ») .
Aujourd’hui, les acteurs confirment vouloir améliorer et intensifier leur engagement dans leur réduction des émissions de GESF tout au long de la chaîne logistique en capitalisant sur les bonnes pratiques et en favorisant la transition vers des produits à faible PRP avec pour objectif d’ici 2030 à 68 millions T Eq CO2 d’émissions évitées.
Pour ce faire, ils entendent accompagner les acteurs de la chaîne du froid vers la substitution et la transition vers des produits à bas PRP, poursuivre l’amélioration de la collecte et la régénération des GESF usés, aider au contrôle et à la réduction des émissions de GESF tout au long de la chaîne.
Ces actions vont au-delà de la réglementation actuelle dans l’esprit de l’engagement volontaire de COP21 et vont permettre à la filière d’aller encore plus loin dans la maîtrise des émissions de CO2.
D’un point de vue économique :
La Chaire économie du climat a alors procédé à une évaluation économique du bénéfice pour la société de ces économies d’émission. Elle a pour cela eu recours à la « valeur tutélaire » du CO2 émis, c’est-à-dire à la valeur que les pouvoirs publics recommandent de retenir dans les calculs destinés à éclairer les décisions publiques.
L’évaluation la plus récente de la valeur tutélaire du carbone résulte des travaux du Conseil d’analyse stratégique produits en 2008 à la demande du Premier ministre. La commission a préconisé :
• de retenir une valeur de 100 €/tCO2éq en 2030
• d’actualiser cette valeur au rythme du taux d’actualisation (lui-même fixé à 4 % par an depuis les travaux de la commission « Lebègue » de 2005).
Ces hypothèses aboutissaient à une valeur d’environ 45 €/tCO2éq en 2010, que l’actualisation porte à 55,5 €/tCO2éq en 2015.
Sous ces hypothèses, la valeur économique pour la collectivité des réductions d’émissions de GES obtenues entre 1993 et 2013 peut être évaluée à 2,4 milliards d’euros environ.
Source : Association ADC3R
D’un point de vue environnemental :
Après 22 ans de démarche volontaire et responsable visant à la réduction et à la maîtrise des émissions de Gaz à effet de Serre Fluorés (GESF), la filière « Réfrigération et Conditionnement d’air » présente le résultat de l’une des premières économies circulaires :
L’engagement et la mobilisation de l’ensemble des acteurs a permis d’éviter l’émission de 45 millions T Eq CO2.
Selon l’ADC3R, peu de filières peuvent se prévaloir d’une telle réussite et d’une efficacité écologique équivalente à une année d’émission du parc automobile français.
Cette approche innovante a permis la mise en œuvre de solutions durables dont un système de collecte, d’analyse, de recyclage et de régénération efficace au moyen d’actions adaptées tels que notamment la fourniture et la collecte d’emballages pour les acteurs de la chaîne ; le recyclage et la régénération permettant la réutilisation des GESF dans la même application (« économie circulaire ») .
Aujourd’hui, les acteurs confirment vouloir améliorer et intensifier leur engagement dans leur réduction des émissions de GESF tout au long de la chaîne logistique en capitalisant sur les bonnes pratiques et en favorisant la transition vers des produits à faible PRP avec pour objectif d’ici 2030 à 68 millions T Eq CO2 d’émissions évitées.
Pour ce faire, ils entendent accompagner les acteurs de la chaîne du froid vers la substitution et la transition vers des produits à bas PRP, poursuivre l’amélioration de la collecte et la régénération des GESF usés, aider au contrôle et à la réduction des émissions de GESF tout au long de la chaîne.
Ces actions vont au-delà de la réglementation actuelle dans l’esprit de l’engagement volontaire de COP21 et vont permettre à la filière d’aller encore plus loin dans la maîtrise des émissions de CO2.
D’un point de vue économique :
La Chaire économie du climat a alors procédé à une évaluation économique du bénéfice pour la société de ces économies d’émission. Elle a pour cela eu recours à la « valeur tutélaire » du CO2 émis, c’est-à-dire à la valeur que les pouvoirs publics recommandent de retenir dans les calculs destinés à éclairer les décisions publiques.
L’évaluation la plus récente de la valeur tutélaire du carbone résulte des travaux du Conseil d’analyse stratégique produits en 2008 à la demande du Premier ministre. La commission a préconisé :
• de retenir une valeur de 100 €/tCO2éq en 2030
• d’actualiser cette valeur au rythme du taux d’actualisation (lui-même fixé à 4 % par an depuis les travaux de la commission « Lebègue » de 2005).
Ces hypothèses aboutissaient à une valeur d’environ 45 €/tCO2éq en 2010, que l’actualisation porte à 55,5 €/tCO2éq en 2015.
Sous ces hypothèses, la valeur économique pour la collectivité des réductions d’émissions de GES obtenues entre 1993 et 2013 peut être évaluée à 2,4 milliards d’euros environ.
Source : Association ADC3R