France: quelques données sur la consommation et les émissions de frigorigènes

Selon le rapport Inventaires des émissions de fluides frigorigènes – année 2010 récemment publié par Mines ParisTech/Armines/ERIE, à la demande de l’Agence Française de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), la demande totale de frigorigènes était de 10 224 tonnes en 2010 et comprenait 80 % d’HFC, 15 % d’HCFC et 4 % d’ammoniac et de CO2.
Selon le rapport Inventaires des émissions de fluides frigorigènes – année 2010 récemment publié par Mines ParisTech/Armines/ERIE, à la demande de l’Agence Française de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), la demande totale de frigorigènes était de 10 224 tonnes en 2010 et elle comprenait 80 % d’HFC (principalement le R-134a et le R-404A), 15 % d’HCFC (presque exclusivement le HCFC-22) et 4 % d’ammoniac et de CO2.

La demande en frigorigènes pour les nouvelles installations et les conversions était de 4639 tonnes, dont 95 % d’HFC (par ordre d’importance décroissante : le R-134a, le R-404A, le R-410A, le R-417A et le R-407C), 4 % d’ammoniac (197 tonnes, principalement pour le froid industriel) et moins de 1 % de CO2 (15 tonnes, principalement pour le froid commercial).

La répartition de la demande totale de frigorigènes était la suivante : froid domestique : 25 % ; froid industriel : 23 % ; refroidisseurs : 20 % ; conditionnement d’air mobile : 18 % conditionnement d’air : 8 % ; transport frigorifique : 5 % ; pompes à chaleur : 1 %.

Les émissions totales de frigorigènes étaient de 8100 tonnes (en baisse de 20 % depuis 2009). Le conditionnement d’air mobile (37 %) et le froid commercial (23 %) représentent 60 % des émissions totales.

La banque totale de frigorigènes était de 56 690 tonnes, dont 74 % d’HFC et de 16 % d’HCFC (en baisse de 20 % depuis 2009). Environ 1550 tonnes de frigorigènes, des HCFC pour la plupart, ont été récupérés durant cette période.