L’accord de Paris approuvé lors de la COP21 : un cadre commun à tous, accepté par tous

L’accord de Paris qui a été approuvé lors de la Conférence des Parties sur le réchauffement climatique (COP21) est très important.
L’accord de Paris approuvé lors de la COP21 : un cadre commun à tous, accepté par tous 


L’accord de Paris qui a été approuvé lors de la Conférence des Parties sur le réchauffement climatique (COP21) est très important.

Il fournit un cadre commun à tous, accepté par tous, pour mettre en place des actions nationales ambitieuses pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre.



Qu'est ce que se passe maintenant?


L’accord doit maintenant être signé par les différents pays, en particulier les plus gros émetteurs, pour rentrer en vigueur. Mais il est certain que peu de pays pourraient se permettre maintenant de revenir en arrière. Il faut aussi mettre en place concrètement les financements et les mécanismes de suivi ; ce sera l’objet des futures COP, notamment la prochaine à Marrakech (Maroc) en novembre 2016.



Son impact sur le secteur du froid


Cet accord est en particulier important pour le secteur du froid. D’abord parce qu’une telle ambition collective devra se traduire dans les faits pour tous les gaz à effet de serre, y compris les gaz fluorés.

Un travail préparatoire considérable a été fait dans les instances du Protocole de Montréal pour trouver un accord sur la diminution de la production et la consommation des HFC.


L’impulsion politique générale ayant été donnée, il n’y a plus d’obstacles majeurs pour négocier un accord sur les HFC en 2016 en vue d’une diminution progressive des HFC gérée selon les principes et avec les outils du Protocole de Montréal.

Ensuite, parce que des actions d’envergure dans le secteur énergétique (efficacité énergétique ; utilisation des énergies renouvelables) devront être lancées dans tous les pays. Le froid, conditionnement d’air compris, représente 17% de l’électricité mondiale consommée (Note d’Information sur le rôle du froid dans l’économie mondiale, IIF, 2015). L’évolution du secteur énergétique, dans les habitats, les transports, l’industrie, les services, aura un impact sur tous les équipements de froid et nous devons dès maintenant le prendre en compte.



L’IIF au cœur de l’action


C’est pourquoi l’IIF a participé à la COP21. Le directeur général, Didier COULOMB (voir photo), y a présenté un communiqué (consultez le communiqué). L’IIF va continuer à suivre attentivement les discussions internationales en 2016 sur le réchauffement climatique et les HFC et y participera, tout en étant actif dans la mise en place des actions aux niveaux régionaux et nationaux.


L’IIF participera dès 2016 à de nouveaux projets de recherche dont il assurera la diffusion des résultats. Le froid a besoin de nouvelles technologies et, encore davantage, d’une information sûre et objective sur celles-ci, pour faire face à ces défis. L’IIF est là pour l’assurer.



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