PartagerL’impact climatique du secteur du froid en Australie
Selon un récent rapport, le secteur du froid représente 24 % de l’électricité consommée en Australie et 11,5 % des émissions de CO2. Ce rapport identifie également les principales causes des émissions directes et indirectes.
Un récent rapport (1) préparé pour le ministère australien de l'Agriculture, de l'Eau et de l'Environnement examine les possibilités de réduire les émissions dues aux fuites de frigorigènes et à la surconsommation d'électricité en raison de défauts dans l'installation, le fonctionnement et la maintenance des équipements fixes de froid et de conditionnement d’air.
Dans son introduction, ce rapport présente l'impact climatique des équipements de froid et de conditionnement d’air en Australie. En 2019, on estimait que ces systèmes, qui représentent plus de 50 millions d'équipements individuels, consommaient 24 % de toute l'électricité produite, ce qui se traduisait par un total d'émissions directes (11,5 %) et indirectes (88,5 %) de 61,28 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (Mt CO2e), soit environ 11,5 % des émissions nationales.
Ces émissions totales de CO2 des équipements RAC se répartissent comme suit :
| Émissions directes | Émissions indirectes | Émissions totales | % des émissions totales | |
|---|---|---|---|---|
| Conditionnement d'air fixe | 2,43 | 28,56 | 30,98 | 50,6 |
| Chaîne du froid alimentaire | 3,16 | 15,80 | 18,96 | 30,9 |
| Froid domestique | 0,03 | 6,97 | 7,00 | 11,4 |
| Conditionnement d'air mobile | 1,40 | 2,94 | 4,34 | 7,1 |
| Total | 7,02 | 54,27 | 61,28 | 100 |
Les émissions directes, dues aux fuites de frigorigènes, représentaient 1,2 % des émissions nationales en 2019. Les principales causes des fuites de frigorigènes, selon une enquête menée auprès des techniciens frigoristes et des entreprises sous-traitantes, étaient par ordre décroissant d'importance : les joints mécaniques non étanches, la mauvaise élimination des vibrations et le manque d'entretien et de maintenance réguliers.
Les défauts les plus courants responsables de la plus grande partie des pénalités énergétiques identifiées dans ce rapport sont la sous-charge ou la surcharge de frigorigène, l'encrassement du condenseur ou de l'évaporateur, le surdimensionnement ou sous-dimensionnement de la puissance du système, ainsi que des systèmes de contrôle et des capteurs inadaptés ou défectueux.