Le potentiel de l’énergie géothermique des fonds marins au Royaume-Uni

Une étude internationale a montré le potentiel de l'utilisation d'échangeurs de chaleur capillaires pour les pompes à chaleur dans les fonds marins, ce qui pourrait fournir un approvisionnement en chauffage domestique.

Une récente étude publiée conjointement par l’Université de Nottingham Trent, par l’Université de l’Industrie légère de Zhengzhou, par l’Université de Technologie de Pékin et par le Beijing Municipal Institute of Labour Protection a démontré qu’avec une température de l’eau de mer à 3,7 °C, des pompes à chaleur utilisant des échangeurs de chaleur capillaires pourraient produire jusqu’à 60W/m² d’énergie thermique pour les résidences situées à proximité des côtes.  

 

La technologie fonctionne grâce à un échangeur de chaleur capillairecomposé de tubes capillaires de seulement 4,3 mm de diamètre extérieur, qui extrait l’énegie thermique ou frigorifique des eaux peu profondes du fond marin. 
 

L'énergie de chaleur ou de refroidissement est ensuite transférée à un échangeur de chaleur intérieur par une pompe. L'échangeur de chaleur intérieur chauffe ou refroidit ensuite l'air intérieur de la propriété grâce à un système similaire à celui d’une unité de conditionnement d’air. 
 

Dans le cadre de l'étude, un hôtel à Qingdao, en Chine, a été choisi pour tester la technologie. Un capillaire de 250 m2 a été posé à cinq mètres de profondeur dans les eaux peu profondes, à 50 mètres au large. La distance totale entre l'hôtel et le capillaire était de 300 mètres. 
 
L’étude sera disponible lors des conférences d’été de l’Université de Nottingham.