Sommet mondial de la chaîne du froid 2025 : collaboration institutionnelle et investissements innovants à l'honneur

Organisé par le Global Food Cold Chain Council (GFCCC) en partenariat avec le programme OzonAction du PNUE et l’entreprise Carrier, le thème de cette année, « Energizing the Private Sector » (« Dynamiser le secteur privé »), a permis de mettre en avant le pouvoir transformateur de la collaboration public-privé dans la mise en place de chaînes du froid durables.

 

L’événement s’est tenu autour de quatre sessions, chacun abordant des aspects essentiels du développement de la chaîne du froid.

 

Session 1 : Multiplier les opportunités de la chaîne du froid

Cette table ronde a permis d’explorer les liens entre politiques environnementales, accès énergétique et développement économique. L’amendement de Kigali a ouvert la voie à une approche plus globale, élargissant la mission des acteurs et créant des opportunités pour stimuler le développement de la chaîne du froid. Les intervenants ont souligné le rôle majeur de la collaboration interministérielle, des approches réglementaires en faveur de l’innovation et de la transition vers des partenariats public-privé pour mobiliser les investissements nécessaires au déploiement de solutions à grande échelle.

 

 

Session 2 : Premiers succès – Des programmes qui fonctionnent

Lors de ce panel, plusieurs exemples d’initiatives réussies ont été présentés, telles que le WWF, DanChurchAid et l’ONUDI, mettant en avant des modèles qui intègrent des systèmes alimentés à l’énergie solaire et des fonds renouvelables. Les discussions ont porté sur le passage d’une forme de soutien reposant sur des subventions à des modèles de financement mixte et de paiement à l’usage, dans le but de réduire les risques liés aux investissements et de donner plus de pouvoir aux acteurs locaux.

 

Session 3 : Technologies durables – Perspectives du secteur privé

Cette session a réuni Carrier, Bitzer et Danfoss, chefs de file de l’industrie, afin d’insister sur le rôle dynamique du secteur privé pour l’innovation et les investissements. Ils ont mis en avant des applications et des programmes liés à la chaîne du froid porteurs de durabilité, en se focalisant sur le déploiement des technologies et sur l’adaptation des modèles d’entreprise pour répondre aux besoins et aux pratiques spécifiques au contexte local.

 

Marco Durán, représentant l’Institut international du froid (IIF), a participé à cette session en présentant les projets SophiA et AGRI-COOL. Ces initiatives, financées par l’Union européenne et pilotées par des consortiums associant des centres de recherche africains et européens et des partenaires industriels, ont permis de mettre au point des solutions innovantes sous forme de conteneurs pour la chaîne du froid dans les domaines de la santé et de l’alimentation.

 

 

Lors de son intervention, Marco a souligné l’importance de la recherche appliquée pour développer des solutions sur mesure adaptées aux besoins des communautés locales où les projets sont mis en œuvre, ainsi que du développement de compétences grâce aux échanges entre partenaires du consortium et aux sessions de formation organisées par les programmes.

 

Session 4 : Recherche de projets au potentiel d’évolution

La dernière session a été consacrée à la présentation d’entreprises émergentes telles que KK Fresh Produce Exporters, IKIC Impact Ventures et KIVU Cold Group, qui ont dévoilé des projets prometteurs prêts à être financés. La discussion a rappelé l’importance de mettre en place un réseau solide et de mettre en relation les innovateurs avec les bailleurs de fonds.

 

Ce sommet s’est conclu par un exposé final et un discours de clôture, suivis d’une réception. Les participants ont ainsi pu repartir mieux outillés pour promouvoir les solutions de chaîne du froid à l’échelle mondiale.