Nouvelle Note d’information de l’IIF sur l’empreinte carbone de la chaîne du froid
L’IIF vient de publier une nouvelle Note d’information sur l’empreinte carbone de la chaîne du froid. Celle-ci met en lumière les bénéfices d’une chaîne du froid mondiale améliorée en termes de sécurité alimentaire et d’environnement.
L’IIF vient de publier une nouvelle Note d’information sur l’empreinte carbone de la chaîne du froid. Elle a été préparée par Jean-Pierre Amath (élève ingénieur), Jean-Luc Dupont (Chef du Département d’Information Scientifique et Technique) et Jacques Guilpart (Délégué IIF de la France) avec l’aide des membres du Groupe de Travail de l’IIF sur la chaîne du froid dans les pays chauds. Cette note fait suite à une précédente note d’information sur le rôle du froid dans l’alimentation mondiale publiée en mars 2020.
Selon les estimations de l’IIF, 12 % des aliments produits au niveau mondial ont été perdus en 2017 à cause d’une chaîne du froid insuffisante. Une chaîne du froid plus étendue permettrait de limiter le recours à une augmentation de la production agricole pour compenser ces pertes et d’éviter les émissions de CO2 correspondantes. Reste à savoir si les émissions de CO2 supplémentaires résultant de la mise en place d’une chaîne du froid plus étendue ne seraient pas supérieures aux émissions évitées grâce à une réduction des pertes alimentaires dues à un manque de froid.
Pour répondre à cette question-clé, l’IIF a développé un modèle innovant de calcul des émissions de CO2 pour chaque étape de la chaîne du froid et pour l’ensemble des pays du monde. Ce modèle permet de comparer les émissions de CO2 associées à la chaîne du froid mondiale actuelle avec celles d’une chaîne du froid « améliorée ». Cette dernière correspond à une hypothèse raisonnable dans laquelle la chaîne du froid de tous les pays est amenée au même niveau d’équipements et de performance que celle existant dans les pays développés. Les résultats suivants sont obtenus :
- Une chaîne du froid mondiale améliorée sur ces bases permettrait une réduction de près de 50 % des émissions de CO2 de la chaîne du froid actuelle.
- Cette chaîne du froid améliorée permettrait en outre d’éliminer 55 % des pertes alimentaires imputables à la chaîne du froid actuelle.
Un résumé pour les décideurs reprend les principales conclusions et recommandations de cette nouvelle note et une annexe méthodologique détaille les hypothèses et les principaux calculs effectués. Ces deux documents sont en libre accès.